Les caractéristiques d’un sol sportif ont un gros impact sur la performance des sportifs. Comme il y a différents types de sports, il y a différents types de sols sportifs et la différence réside surtout au niveau du revêtement, revêtement qui doit satisfaire certaines exigences.
Le revêtement : un élément du sol sportif
Un sol sportif est d’abord sa base qui peut être en terre, en béton ou dans une combinaison de couches de différentes natures, et c’est après que vient le revêtement. La construction de la base nécessite des travaux d’excavation, de nivèlement et d’aplanissement sans oublier la mise en place d’un système d’évacuation de l’humidité. Le revêtement est généralement assemblé puis fixé à la base par collage. C’est l’ensemble base – revêtement qui donne les caractéristiques qui conviennent à la pratique de la gamme de sports visée sur le terrain. C’est un travail de professionnel de construire un sol sportif car il y a des normes à respecter pour assurer la sécurité et le confort des sportifs.
Un type de revêtement par vocation sportive
Suivant la vocation d’une installation sportive, le revêtement de son sol est à réaliser soit en bois, soit en caoutchouc, soit en linoléum, soit en PVC. Pour une activité telle que le squash, il sera en bois, en parquets de chêne, de hêtre, de frêne ou d’érable et installé sur une base en polyuréthane. Un parquet de basketball sera fait en PVC comme pour le handball et le badminton. Il comprend plusieurs couches assurant l’amortissement, la résistance, la durabilité et l’adhérence. Le parquet en caoutchouc a la même destination que celui en PVC mais se veut juste plus élastique. Pour un terrain multi-sports, l’on choisira plutôt le sol avec revêtement en linoléum dont les qualités permettent plus de polyvalence que le PVC.
Les exigences communes aux différents revêtements sportifs
Qu’il s’agisse d’un sol d’une salle de gym, d’un parquet de basketball ou d’un terrain de foot indoor, cinq critères doivent être pris en compte au moins pour la sécurité et le confort des utilisateurs. En premier lieu, le pouvoir d’absorption de chocs qui vise à minimiser les risques de blessure. En deuxième lieu, la déformation sur le plan vertical pour bien gérer le mouvement des charges dynamiques. En troisième lieu, la résistance à la charge roulante qui doit permettre au revêtement de supporter 150 kg. En quatrième lieu, la glissance qui doit assurer le glissement pour certains sports et au contraire, l’adhérence pour certains autres. En cinquième lieu, le rebond des différents types de balles par rapport au rebond sur une surface en béton. Le revêtement du sol sportif est à réaliser compte tenu de la destination de ce dernier. Ses caractéristiques doivent être telles que la sécurité et le confort des utilisateurs sont optimisés. Souplesse, glissance et rebond ne doivent pas être les mêmes pour des sports différents.