Un tiers de la population en Afrique n’ont pas accès à l’eau potable

Près de 320 millions d’Africains n’utilisent pas d’eau potable au quotidien. La population du continent africain est fréquemment victime de maladies dues à l’insalubrité de l’eau. La gestion et l’assainissement de l’eau relèvent d’une importance à l’échelle nationale.

Le problème confronté en Afrique

Les pays africains font face à une défaillance au niveau des infrastructures. Déjà en nombre restreint, les équipements de distribution et d’assainissements existants sont mal gérés, détériorés et obsolètes. La situation est d’autant plus aggravée par la croissance démographique urbaine. L’enjeu des ressources en eau prend encore plus d’importance avec une urbanisation obsolescente. Les villes ne disposent pas de système d’approvisionnement d’eau correcte ni de réseaux de récupération des eaux usées. Pourtant, ces derniers représentent un enjeu au niveau de l’économie et de la vie sociale du pays ainsi que sur la santé publique.

Le financement, un autre obstacle

D’après la banque africaine en développement, il faut environ 11,5 milliards d’euros pour mettre en place de nouveaux équipements ou améliorer les anciens. Obtenir un financement est le premier pas pour la réalisation de ce genre de projet. Le plus grand défi reste dans l’allocation de budget. En effet, le retour sur investissement est long sur un projet d’assainissement et de distribution d’eau. Ce qui provoque une hésitation chez les investisseurs. Pourtant, le financement d’un projet eau potable Afrique doit rester au cœur des préoccupations selon L’Association africaine de l’eau (AEE). Il est également important de gérer et gouverner efficacement les réservoirs hydrauliques internationaux. Une mauvaise coopération entre les régions dépendant de la même ressource peut entraîner des conflits au sein du pays.

Les mesures à prendre

Dans les pays africains, la nature des infrastructures est caractéristique et spécifique à chaque ville. Un projet efficace doit donc correspondre aux caractères et besoins de celle-ci. Pour développer une solution adaptée, il faudrait ajuster les structures sanitaires à l’urbanisme déjà présent. Ainsi, les futurs aménagements doivent s’accorder aux structures des équipements sanitaires. Un rapport du 8e forum mondial de l’eau a mis en avant l’utilisation du processus et phénomène naturel dans le domaine d’assainissement et d’approvisionnement d’eau. Établir un dispositif écologique représente également une alternative à long terme et avantageuse. L’installation d’infrastructure « grise et verte » est envisagée comme une mesure plus pratique et économique dans la gestion de l’eau. Dans le cadre d’un développement durable, mettre en avant le mécanisme environnemental naturel résout d’autres problèmes tels que la réduction d’impact du changement climatique et la préservation de l’écosystème. Toutefois cette technologie verte repose entre l’équilibre et la complémentarité de l’infrastructure grise et la nature
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